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Union Générale des
Travailleurs de Côte d'Ivoire
Siege Social
Bourse du Travail de Treichville
Adresse
05 BP 1203 Abidjan 05
Téléphones
(225) 21 24 09 78
(225) 21 24 10 12
(225) 21 24 16 95
Fax
(225) 21 24 08 83
Site Web
www.ugtci.org
Email
ugtcisg@yahoo.fr
 

L'UGTCI fait le procès des employés

ven 02 Mai 2014


Les employeurs ont été vivement interpelés hier par l'Union générale des travailleurs de Côte d‘Ivoire(Ugtci). Devant des milliers de travailleurs rassemblés à l'auditorium du siège de cette centrale sis à Treichville, Joseph Léon Ebagnérin le secrétaire général de l'Ugtci a mis en garde les employeurs qui refusent d’appliquer le nouveau montant du salaire minimum interprofessionnel garanti (smig). "certains employeurs n’ont pour l’heure pas accepter de se mettre en conformité avec la loi. La loi s'impose à tous. Aujourd’hui aucun travailleur, même journalier ne peut être payé sans bulletin de salaire.Tout travailleur doit êtr déclaré à la Cnps. En plus du cerficat de travail délivré à tout travailleur quittant l'entreprise, un relevé norninatif de salaires doit lui être remis, afin qu’il ait la possibilité de faire vérifier l’effectivité de son immatriculation à la Cnps. Pour les travailleurs qui sont 1ère catégorie, ils devront chaque mois percevoir un net d'impôt de 60.000 Fcfa de smig et 25.000 Fcfa de prime de transport» a-t-il averti. Sur la question du paiement en dents de scie des gratifications aux travailleurs, Joseph Ebagnérin a été catégorique. « Les employeurs doivent verser à leurs travailleurs, les trois quarts au moins de leur salaire catégoriel. Mais rien n'empêche qu’ils en donnent plus. Ce qui à notre sens permet d’impulser un meilleur climat en entreprise et une fidélisation des travailleurs. Qui dans une productivité plus accrue, permettent à l’employeur de réaliser des résultats au-delà de ses prévisions » a t-il relevé. Il a également interpelé les employeurs sur leur obligation de revoir les minima de l’heure. Quitte selon lui a une régularisation lorsque le barème des salaires aura été validé par les partenaires sociaux dans le cadre de la commission indépendante permanente de concertation (CIPC) et de la Commission consultative du Travail (Cct). Le cahier de revendications de l’Ugtci remis hier au chef du gouvernement à la primature concerne les résolutions relatives à droits réconciliation, à la sécurité des personnes et des biens, la création d’emplois, au dialogue social, aux droits et à la promotion des femmes.

Quant à N'Go Bakayoko. Le représentant du ministre de l'Emploi. M. Moussa Dosso, il dépeint un tableau sombre des emplois: sous le régime Ouattara. « Entre 1er mai 2013'et le 30 avril 2014,187 entreprises ont procédé à des licenciements collectifs pour motif économique. Entrainant la perte de 3518 emplois ; 210 entreprises ont observé le chômage technique. Entrainant la perte temporaire de
4694 emplois ; 115 conflits dont 10 avec arrêt de travail ont été enregistrés » a-t-il révélé.

 

 



Charles BEDE



 

 
 
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